La petite fille qui aimait trop la musique de Noël - Être soi-même
- Cynthia et Mario
- 10 mars
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 5 jours
La petite fille qui aimait trop la musique de Noël - Être soi-même
Texte de Mario Chabot et Illustrations de Kim O'Connor.
Livres brochés 6 x 9 pces - 32 pages - Albums jeunesse - 5 ans et plus - 2020
Résumé: Valérie adore tout de Noël, surtout la musique, au point où elle écoute son album de Noël 365 jours par année, au grand dam de sa famille. En vieillissant, elle découvrira que la magie du temps des Fêtes ne réside pas que dans sa musique. Être soi-même compte plus que tout!
ISBN: 978-2-924848-11-1
Derrière La petite fille qui aimait trop la musique de Noël
Je n’aime pas beaucoup la musique de Noël. À l’exception de vieux chants liturgiques, que j’aime plus pour la beauté des voix ou le recueillement que pour le contexte religieux (je suis agnostique) ou quelques compositions originales qui parlent de Noël sans trop tomber dans le sirop de dinde imbuvable (le plus bel exemple de chanson magnifique de Noël qui touche véritablement l’émotion des Fêtes sans tomber dans le cucu est New York Fairytale du groupe irlandais The Pogues), j'ai toujours l’impression qu’on revisite les éternelles chansons niaises. De plus, j'ai toujours trouvé que les albums de chansons des Fêtes ne servaient qu’à sauver des chanteurs / chanteuses très moyens du « has-beenisme ».
La grande ironie dans tout ça est que, avant que ma grande sœur ou mes frères me fassent découvrir les Beatles, Elton John, Simon and Garfunkel, Neil Young, King Crimson, etc., le seul disque que je pouvais écouter par moi-même (sur un vieux pick-up pourri, je n’avais pas le droit de me servir du « gros système de son ») était un vieux disque de Noël qui… n’avait rien de Noël : Noël hawaïen de Léonard Duquette et son ensemble hawaïen; un album instrumental qui reprenait des airs connus de Noël d’une facture, pour ainsi dire… différente. Comme mes frères et sœurs n’étaient pas souvent là pour me faire entendre les artistes anglophones que j’avais envie d’entendre, je me rabattais sur MON seul disque à moi, même en plein été. Le reste de ma famille avait beau me dire que cette musique ne devait que s’écouter dans le temps des Fêtes, je ne voyais pas pourquoi il y aurait des dates spécifiques pour écouter des chansons en particulier.
Mais cet album aussi étrange que foncièrement quétaine a réussi à m’humilier en public. Il faut dire qu’à l’école, j’étais habitué à supporter les moqueries et autres railleries des autres enfants, après tout, j’étais le seul bègue de toute l’école. Toujours est-il que, j’étais en troisième année et nous voulions chanter J’ai vu maman frencher ou s’envoyer en l’air avec le Père-Noël… bref, ça nous prenait un album instrumental avec cette chanson. Alléluia, je pouvais enfin faire vivre à mes contemporains l’expérience Léonard Duquette et son ensemble hawaïen. Ce fut une catastrophe monumentale, car, ce bon Léonard était plus motivé à faire ses prouesses à la guitare dans un style plus jazzy que de respecter la mélodie originale. Résultat, impossible de chanter plus que deux phrases sans que la musique parte sur une « shire »! Donc, en plus d’être le bègue de service, me voilà devenu le « jeune qui écoute de la musique fuckée »… quoique, je n’ai rien fait, depuis, pour faire mentir cette affirmation… j’irais même que je me plais bien à la cultiver.
De plus, le fait d’avoir un livre de Noël me permet de ressortir toutes les saisons des Fêtes à venir, me sauvant du « has-beenisme »!
Revue de presse
Un premier livre de Noël pour Mario Chabot - Le Courrier de St-Hyacinthe

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